Ecriture

[Je tiens à partager ici ce que j'ai écrit dans la fiche d'un personnage qui m'appartient sur un autre site sur le thème de Star Wars. Les histoires que je vous rapporte sont suffisamment vagues pour ne pas trop s'attacher à cet univers. Pensez aux musiques associées!]

Chapter one : At the beginning

Des cris.
Ou plutôt un cri.
Un cri retentissant, faisant vibrer chaque parcelle de la maison d'où il provenait.
Rien. Le silence inquiétant.
Un claquement. De porte, sûrement.
Des pas. Rapides.
De nouveau rien.

Je me lève. Malgré mes mains sur mes oreilles, j'ai entendu. Tout. Si seulement ce n'était pas vrai. Je rouvre mes yeux. Non, je suis bien là. Courir. Ce doit être la meilleure chose à faire. Loin. Loin? Non, je dois savoir. Ludmilla... Je ne peux pas la laisser. J'y retourne. Personne sur le chemin. Tant mieux. Monter. Elle est là-haut, je le sais. Vite.
«Non...
J'étouffe ce cri. Il ne doit pas connaître ma présence. Pas elle... Pas encore. Ma seule famille, ou presque. La dernière de mes soeurs. A terre, souillée de sang. Ce doit être ça.
Je n'en peux plus... Il a réussi. La 7e fille est morte. Il va réussir. Il le veut. Je le refuse. Je l'en empêcherai.

-Adieu ma soeur, chère et tendre Ludmilla de mon sang.
Ta vie n'a servi qu'à accomplir les desseins d'un être.
Tu ne mérites pas cela, personne, à part cet inconscient
Qui mourra pour avoir eu l'audace insensée de naître.»



A suivre...




[Les balises de ce site étant parfois différentes, les rendus sur le site en sont différents rien que par la couleur de fond de ce forum. mais j'espère que ces histoires vous ont plues. A bientôt!]

Chapter five : Poursuite

Une musique est associée à ce post.

*22h43*

Fuir.

Le seul mot qui résonnait dans la tête d'Anselme... Tout son corps obéissait à cet ordre : ses jambes bougeaient régulièrement, à une vitesse folle ; son cerveau, lui, s'activait sous l'effet d'un stress porteur, à la recherche d'une solution possible à toute cette mascarade... ; son coeur, quant à lui, battait la chamade, s'étant mis dans cet état lorsqu'un besoin rapide d'oxygène s'était fait sentir. La Force, elle, ne coulait pas dans ses veines. Non... Il n'était tout simplement pas réceptif à cette dernière, ne songeant pas à l'utilité que celle-ci aurait pu avoir en cet instant.

Lui qui n'avait connu que prévisions, fuites réfléchies, trahisons qu'il avait fait subir... Il n'avait rien vu venir, rien prévu. Il fuyait, n'importe où, n'ayant pas le temps de pleurer... Il avait pourtant pris l'habitude de pleurer dans des moments de stress intenses, ces moments étant pourtant rares dans sa vie. Mais cette fois-ci... Il n'en avait pas le temps. Il se sentait triste, au plus haut point, et déçu par lui-même. "Trahison" résonnait dans son âme, son âme qui était sans cesse rongée par ses nombreuses pertes. Elle... Une femme, évidemment. Il était tombé dans ses filets aveuglement, sans ressentir de crainte... Il se sentait confiant et persuadé de pouvoir se sortir de n'importe quelle situation. Et pourtant... Il était là. Perdu.

Stop.

Là... Il pouvait facilement se dissimuler. Mais c'était dangereux... Qui ne tente rien n'a rien, c'est bien ça? Déjà courrait-il en direction de ce qu'il avait entrepris de prendre comme camouflage.

*18h50*

Une suite indénombrable de signes étaient échangés entre trois hommes. De noir vêtus, ils semblaient hostiles et peu sociables... Ils portaient chacun un chapeau assorti à leur accoutrement, ainsi qu'une sorte de ceinture en tissu rouge.

Leur mission était d'une importance relative, comparée à celles auxquelles ils avaient déjà eu l'occasion d'effectuer. Mais leurs employeurs avaient exigé une rigueur d'application sans failles. Cela était, d'après leurs propres termes, "une mission plus difficile qu'elle n'en a l'air". L'homme à appréhender était recherché par eux depuis des années et "une information importante" leur aurait été délivrée récemment, permettant une localisation précise de l'individu en question. Aucune information annexe ne leur avait été communiquée, mise à part une photographie le représentant avec "quelques années de différences avec aujourd'hui". Ils n'avaient besoin de rien d'autre. La récompense à la clé faisait fermer toute bouche trop curieuse...

Les trois hommes se trouvaient devant une porte miteuse, dans une sorte d'immeuble dans le même état. Leur informatrice les avait retrouvé en bas du bâtiment et leur avait communiqué le numéro de la chambre de leur cible. Elle était ensuite partie devant eux rejoindre l'homme à appréhender. Ils toquèrent... Sans réponse. Ils réessayèrent. Toujours rien... Au lieu de défoncer la porte, ils crochetèrent la serrure qui était basique. Plus discret. Ils entrèrent...

Une fenêtre était grande ouverte, un corps étendu sur le lit, inconscient. Un des hommes s'approcha rapidement du corps pendant que les autres fouillaient le reste des possibles cachettes... Le corps était celui d'une femme. Leur informatrice. Sans trace de l'homme, ils partirent à la poursuite de ce dernier en empruntant la même voie que lui : les escaliers de secours. Arrivés en bas, ils prirent chacun différentes directions. Pour mieux quadriller les alentours.


*20h12*

Une voix résonna dans le comlink de deux des poursuivants. "Trouvé". Ils repérèrent sur une sorte de radar la position de leur acolyte et se dirigèrent au pas de course sans un bruit dans cette direction.
Arrivés chacun à une cinquantaine de mètres de leur compère, ils formèrent une sorte de triangle pour surveiller la zone efficacement. Il ne devait pas être loin...

« Connard.

La silhouette s'effondra devant lui, le front orné par une brûlure de blaster... Anselme se releva... Il ne devait surtout pas trainer ici.

Les autres allaient débouler d'un instant à l'autre. Sa cachette n'était plus "valable". Il rangea son arme à sa ceinture et prépara son sabre dans sa main.

Durant ce temps, il avait eu le temps de réfléchir à un plan de fuite. Il essayait de ne plus penser à elle... Elle qui l'avait trahi si facilement et qui l'avait prévenu de tout au dernier moment... Dire qu'il l'avait assommée, pour qu'ils ne lui fassent rien...


Le centre-ville était sa seule chance. Certes, il était loin, très loin... Mais la foule le cacherait, jusqu'à ce qu'il puisse réellement partir.